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Frédéric Barbas

Qui est Frédéric Barbas ?

Correcteur d’édition, blogueur, nouvelliste et romancier

Responsable du suivi des tuteurs et de la qualité des interventions.

Formation : correcteur d’édition, Centre d’Ecriture et de Communication

Plus de 400 articles sur l’écriture et la littérature.

Venez me lire sur le blog de L’esprit livre !

Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ?

Écrire, c’est comme de passer du rôle de copilote à celui de pilote : après avoir été transporté, on finit par vouloir prendre le volant de son imagination. Sans qu’on puisse véritablement l’expliquer, certains auteurs vous poussent à prendre la plume. C’est irrépressible.

Ainsi en a-t-il été pour moi de Frédéric Dard, au risque à l’époque d’horrifier la bibliothécaire de mon collège, qui avait découvert avec effroi ma passion pour cet écrivain qui se réclamait pourtant de Rabelais.

Puis d’autres vinrent : Joël Houssin, Stephen King, Bernard Lenteric, James Patrick Donleavy, Kazuo Ishiguro, John Irving, William Kotzwinkle… Chacun d’entre nous, qui écrivons, a en tête une interminable liste de ces géniaux fécondateurs d’esprit…

Quel aspect de votre métier préférez-vous ?

Après avoir animé un atelier d’écriture chez L’esprit livre, je me consacre à l’écriture d’articles de blog qui sont publiés chaque semaine depuis dans la lettre de nouvelles.

Dans une activité comme l’autre, il s’agit d’une opportunité de baigner dans un univers littéraire foisonnant, porteur d’une énergie qu’il m’appartient de canaliser en essayant de faire bénéficier à chacun de mon expérience. C’est somme toute un échange dans lequel tout le monde doit trouver son compte.

Quels conseils donneriez-vous à des débutants ?

Puisque l’on écrit pour être lu, il faut accueillir les critiques à bras ouverts : si le lecteur n’a pas toujours raison, il est rare qu’il ait à chaque fois tort…

Il est donc fortement recommandé de prendre son avis – bienveillant – en considération.

Pour ce qui est de perfectionner son écriture, on y parviendra avec d’autant plus de facilité que l’on lira les bons auteurs avec acuité, cherchant à déterminer ce qui nous séduit chez eux pour nous montrer à notre tour séducteur ; c’est au prix de ces lectures scrutatrices qu’on affinera son style et clarifiera sa pensée.

Mais cela ne suffit pas : il faudra encore apprendre les ficelles du métier – c’en est un –, les techniques, afin de peaufiner ses textes jusqu’à obtenir une prose débarrassée de toutes ses scories.