150 débouchés
- premiers romans,
- recueils de nouvelles,
- ventes de prestations de rédaction en ligne.
Liens cliquables : accédez directement aux sites et aux ressources en ligne
Livre numérique limitée à 3 impressions papier. Format PDF
146 pages – 21 x 29,7–
ISBN : 979-1-094-25627-5
Edité par L’esprit livre
15,85 €
- Bénéficiez d’une vision actualisée des éditeurs découvreurs de talents et du marché de l’édition.
- Disposez de la liste des plateformes en ligne pour vendre vos prestations d’écriture.
- Accédez aux plus grandes plateformes d’autoédition et leur mode d’emploi
[ extrait]
Avant-propos
Vous avez entre les mains bien plus qu’un annuaire. Vous allez entendre la voix des éditeurs ; les échos d’un monde éditorial réputé inaccessible aux débutants et aux néophytes. Leurs paroles ont été collectées sur leur site et dans des interviews diffusées sur Internet.
Vous allez comprendre ce que les éditeurs veulent. Vous aurez une vision plus nette de ces professionnels du livre. Une meilleure connaissance des lignes éditoriales des maisons d’édition vous permettra de vous positionner, de réviser votre texte et plus encore, d’améliorer la conception de votre ouvrage. Cette clarification vous aidera à déterminer si votre livre est suffisamment abouti et pertinent, original pour être commercialisable.
Vous détenez la liste de ceux qui acceptent les envois par Internet. Vous disposerez d’informations actualisées. Vous allez découvrir des nouvelles possibilités pour vous faire connaître et publier. Autant dire que vous détenez de nouveaux atouts.
En affinant votre ciblage, vous pourrez aussi mieux gérer vos frais d’expédition de vos manuscrits. Les envois postaux coûtent vite cher. L’acquisition de cet ouvrage vous fera gagner beaucoup de temps et d’effort. Il vous donnera des idées, vous incitera à agir, et surtout à prendre au sérieux votre désir d’écrire et à devenir écrivain.
Il est tentant de se pelotonner dans sa bulle et de se dire : « J’écris et on verra cela plus tard ! ». Cette véritable formule maléfique joue contre vous ! Vous n’imaginez pas l’impact de ces mots. « Le plus tard », révèle tout un état d’esprit. Ce n’est ni plus ni moins qu’un refus d’y penser. Ceux qui préfèrent ce nid douillet de « l’indéfini » – là où tout reste possible dans son esprit quand on rêve – adoptent la résistance de la feuille morte dans la bourrasque de l’automne.
La moindre réflexion négative sur leur texte peut les inciter à renoncer. Le moindre effort nécessaire à l’assimilation d’une technique risque de se transforme en un festival de prétextes pour ne pas écrire. Si l’auteur occulte son objectif, alors il fragilise sa détermination. Souvenez-vous du précepte de Sun Tzu : « Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre ».
Disons-le tout net, le plus souvent, « plus tard », c’est « jamais » ! Attendre d’avoir écrit un manuscrit ou la fin d’une formation pour s’interroger sur les possibles débouchés, c’est déjà trop tard pour se positionner sur le marché. L’ouvrage est rédigé et il risque de n’intéresser personne. Il est plus judicieux de bien s’informer avant. Vous aurez d’autant moins d’excuses que ce guide existe désormais…
J’ai réalisé ce guide en premier lieu pour les auteurs en formation de L’esprit livre, organisme de formation à distance que j’ai fondé. Il me semble légitime qu’en fin de parcours, chacun puisse avoir des solutions pour accéder à l’édition. Nous formons des écrivains dans différents domaines : littérature générale, littératures de l’imaginaire, jeunesse, guide pratique… ainsi que des écrivains publics (des rédacteurs). Il nous manquait un outil d’information afin d’identifier des débouchés, d’apprendre à nos auteurs à mieux cibler leurs envois et à réfléchir à leur démarche avant de se lancer. Il nous sert aussi à les motiver en leur prouvant que des débouchés existent. Vous êtes sans doute vous-même dans la même situation, à un détail crucial près… avez-vous songé à vous former sérieusement ? Tout métier s’apprend. Vous trouverez dans cet ouvrage de nombreux liens et des ressources utiles.
Introduction
Devenir écrivain professionnel : la fin d’un tabou français ?
La formule choque : « écrivain professionnel ». Elle suscite bien des polémiques tant les espoirs et les rêves déçus des aspirants auteurs sont vifs. Sur les médias sociaux, la suspicion et le dénigrement règnent. « Un nouveau guide ! Encore un attrape-nigaud ! » « Aucune chance de se faire publier ! » « Encore des gens qui veulent s’enrichir sur le dos des pauvres auteurs ! » Voici le premier et principal obstacle : les préjugés ! Ils empêchent de percevoir les opportunités, de saisir sa chance à pleines mains. La lecture de cet ouvrage permettra de vous libérer de ces influences néfastes et si vous avez l’esprit ouvert, si vous êtes prêt à tout essayer, dites-vous que vous serez au terme de votre lecture terriblement efficace…
Le métier d’écrivain : vers une vision commune et acceptable
Il ne suffit pas d’écrire pour se proclamer écrivain. La pratique d’une discipline ne garantit pas de produire des objets monnayables. Beaucoup rédigent avec des motivations essentiellement personnelles : s’organiser, évacuer ses émotions, retracer un parcours, s’amuser avec des mots, clarifier ses pensées, prendre du recul sur des événements… Une démarche d’écrivain suppose une démarche artistique, un investissement durable dans le temps, des ambitions et un projet éditorial… et surtout de passer à l’action. Plus encore, écrivain, c’est une identité et une vocation. C’est sur deux points précis que naissent les plus grandes divergences de point de vue.
Ecrivain a été longtemps un fantasme pour esprit désireux de paraître brillant et de s’élever au-dessus des foules anonymes. C’était avant ! Avant l’ère massive de l’autoédition ou des auteurs-imprimeurs s’octroyant ce titre ronflant. Passé ce moment de gloire de tenir dans ses mains le fruit de ses efforts, nombre de ces « écrivains » se désolent de ne pas trouver de vrais et de nombreux lecteurs … Auteurs, certes, ils le sont tous ! Mais écrivain, le sont-ils vraiment ? Comment peut-on être écrivain sans avoir de lecteurs ? Comment peut-on être professionnel sans revenu ?
D’autres écrivains s’insurgent d’avoir à vendre une œuvre, inestimable à leurs yeux ! Une manière de pervertir l’art en le rabaissant à une activité économique. En faire une profession, ce qui permet d’exister, relève pour ces puristes de la prostitution intellectuelle. Se vendre, vous n’y pensez pas ! Brader ce chant intérieur unique ? Ma trace sur cette terre…
Entre ces deux extrêmes cohabitent de multiples considérations passionnées qui définissent chacune à leur manière ce qu’est un écrivain. Les querelles d’ego et d’artistes s’estompent devant la réalité économique et sociale. Il existe bel et bien des définitions institutionnelles du métier d’écrivain.
Pôle Emploi classifie et procède à l’inventaire des savoirs nécessaires afin d’exercer un métier. La fiche E1102 définit cette profession :
« L’écrivain conçoit des histoires, écrit des textes (roman, scénario, biographie…) dans le but d’une diffusion papier, audiovisuelle ou multimédia ou d’une représentation de spectacle. Peut écrire ou réécrire des textes pour le compte de tiers ou d’entreprises (correspondance, formalités administratives). Peut mettre en scène ou interpréter ses œuvres.”
Source : http://candidat.pole-emploi.fr/marche-du-travail/fichemetierrome?codeRome=E1102