Les contenus sont inédits, ainsi que les méthodes pédagogiques et l’organisation de la formation en ligne. Si vous désirez en savoir plus, les développements qui suivent vous expliquent en détail comment et pourquoi les formations de L’esprit livre sont innovantes.
Une pédagogie favorisant la pratique, la créativité et le développement de savoir-faire
Traditionnellement, on apprend d’abord la théorie et ensuite à la mettre en pratique. Cette approche pédagogique de l’écriture est inadaptée car elle formate la pensée des auteurs : les auteurs devraient se conformer à des modèles. Pour nous, les exemples – des extraits des plus grands écrivains – sont des inspirations, des suggestions, un point de départ, jamais une finalité puisque chaque auteur doit se différencier. Un texte littéraire s’apprécie pour son originalité.
Nous préférons les méthodes actives qui s’inspirent des travaux de Célestin Freinet. Dans sa méthode, il inverse l’ordre des activités de formation afin de s’adapter aux mécanismes naturels d’apprentissage : il faut d’abord faire pour comprendre et assimiler les connaissances nouvelles. Même si l’absence de référence théorique conduit inévitablement à des erreurs, celles-ci font partie de l’apprentissage en venant éclairer une pratique, justifier une correction, expliquer les erreurs. Les relations entre la théorie et la pratique prennent leur sens avec la pratique de l’écriture créative : « La théorie n’est pas autre chose que la pratique réduite en règles par l’expérience et la pratique n’est que de la théorie appliquée. » Constant. Nous excluons à ce stade toutes les abstractions qui n’ont aucune application pratique…
Piaget, pédagogue, a expliqué longuement ce processus d’essais, d’erreurs, de rectifications et réajustements jusqu’à l’intégration et la maîtrise d’une nouvelle compétence (allusion à l’approche socio-constructiviste de Piaget). « Tous les progrès, non seulement des enfants et des hommes, mais aussi des animaux se font par le processus universel du tâtonnement expérimental. »
Freinet dénonçait l’existence d’une intolérance à l’erreur (impact des notes…) dans le milieu scolaire ainsi que cette exigence de perfection immédiate : une orthographe irréprochable, la clarté d’esprit, un niveau de culture générale dans chaque copie remise aux professeurs. Autant de préalables qui participent à cette haine originelle de la chose écrite. Qui peut se targuer d’écrire sans faute avec brio dans un premier jet comme il est demandé aux élèves lors d’un d’examen ? Même les plus grands correcteurs laissent passer des erreurs chez Gallimard. La langue française nous apprend l’humilité.
Pour Célestin Freinet, cette incitation permanente à la perfection constitue la cause des échecs éducatifs : « L’école est l’ennemie du tâtonnement. Elle est trop orgueilleuse de posséder la science, la connaissance et les techniques qu’elle croit éprouver. C’est en partant de cette perfection supposée qu’elle prétend construire (…) en méconnaissant ce besoin de l’être de monter sans cesse et de croître, l’école s’est privée arbitrairement du plus puissant des moteurs humains. (…) Le langage est le plus merveilleux des outils, par un processus accéléré il permet à chaque individu d’édifier sa propre personnalité avec un maximum de dignité et de puissance. » Une rature est une idée qui progresse et non un sujet de honte.
L’esprit livre démystifie l’apprentissage de l’écriture
Dans notre culture, l’écriture est indissociable de l’excellence : elle exprime l’intelligence, la marque d’une personnalité remarquable, la virtuosité d’un esprit vif et éclairé. Cette connotation est si prégnante que lorsque l’on entend une personne dire « J’écris », cette affirmation nous évoque immédiatement « l’écriture d’un livre » qui sera idéalement publié par les éditions Gallimard.
Nous le savons, la quête de perfection conduit au perfectionnisme, la paralysie et à l’angoisse d’avoir à écrire lorsqu’arrive le moment de s’y mettre.
La syndrôme de la page blance n’est en définitive que cette angoisse exacerbée d’être jugé à travers nos textes. L’écrit formalise la valeur d’un individu, l’expression de sa pensée, la manifestation de son intelligence. Écrire est alors perçu comme un dévoilement risqué, une mise à nu…
Avec l’omniprésence de l’écrit, il est impossible de renoncer à écrire. Il est nécessaire de trouver des solutions pour résoudre ces blocages, certes pour parvenir à écrire mais aussi, pour retrouver sa capacité à apprendre de manière globale.
C’est dans ce contexte d’apprentissage de l’écriture que l’esprit livre s’est attaché à résoudre deux difficultés majeures : l’abandon du fantasme du don et l’acceptation de méthodes de formations différentes. Il fallait donc inventer des stratégies, des cours, des activités qui permettent d’accéder à ces disciplines d’écriture tout en les conjuguant au plaisir d’apprendre et d’écrire. C’est là que nos techniques de formation sont innovantes.
La démarche de L’esprit livre est illustrée par la définition de l’apprentissage de Denis Bismuth :
« L’apprentissage est le fruit d’une confrontation au réel […] Le rôle de l’équipe est « d’accompagner un système apprenant dans sa capacité à faire alterner les moments où l’on suit un cours magistral, les moments où l’on co-produit du savoir en groupe, les moments où l’on travaille seul, les moments où l’on enseigne aux autres et les moments où l’on ne fait rien : c’est tout cela apprendre.
Un « système apprenant » alternatif est capable de piloter un système complexe qui permet à tous en particulier de bricoler là-dedans. On peut parler d’un système apprenant car il est illusoire de croire que le formateur est seulement celui qui est face aux apprenants. Celui qui est « face aux apprenants » n’est que l’incarnation du système apprenant qui inclut l’ensemble des contributeurs : le formateur (ou l’enseignant), le « bureau des méthodes pédagogiques », les apprenants, l’administration, le superviseur des formateurs, les chercheurs. La fonction du système apprenant est de mettre en place un contexte qui favorise les apprentissages. »
L’esprit livre a mis au point un dispositif apprenant à distance facilitant l’accès à des savoir-faire rédactionnels rarement enseignés et transmis par les écrivains en activité.
Les moyens numériques de formation à distance nous permettent de mettre en oeuvre notre pédagogie innovante. Le travail du formateur est bien celui-ci : vous placer dans une dynamique d’apprentissage et vous guider tout au long de votre parcours.
Avec L’esprit livre, il est enfin possible d’apprendre à écrire à tout âge, quel que soit son niveau et les difficultés que l’on éprouve avec un minimum de contraintes : pas de déplacement et beaucoup de souplesse dans la gestion de votre agenda.
Nous vous donnons les moyens de briller à travers vos écrits.
L’intelligence se développe également par l’apprentissage dont celui de l’écriture. Les travaux de Feuerstein démontrent que l’intelligence est modifiable et évolutive. Elle constitue le principal facteur d’adaptation. « … L’intelligence de quelqu’un est susceptible de développement ; avec de l’exercice et de l’entraînement et surtout de la méthode, on arrive à augmenter son attention, sa mémoire, son jugement et on devient plus intelligent que l’on était auparavant. » Binet « Les idées modernes sur les enfants. » Flammarion.
Nos formations contribuent à répondre à ces exigences sociales : en vous formant, votre écriture reflétera votre personnalité, vos savoir-faire, votre fantaisie avec plus de justesse.