Les primo-romanciers intéressent de plus en plus les éditeurs. Le nombre de premiers romans est en nette augmentation : 94 titres incarneront le renouveau à la rentrée 2018, soit un quart de la production des romans français, il s’agit du nombre le plus important depuis au moins dix ans.
Source Livre Hedbo (1)
« De nombreux éditeurs, notamment indépendants, proposent des rentrées littéraires 100% primo-romanciers. Didier Delome et Mathilde-Marie de Malfilâtre porteront les couleurs du Dilettante, Ludovic-Hermann Wanda celles de L’Antilope, Marie-Fleur Albecker celles d’Aux forges de Vulcain, Aymen Gharbi celles d’Asphalte, Nathalie Yot celles de La Contre-Allée, et Eric Richer celles de L’Ogre. Blandine Fauré et Marc Petitjean rouleront, eux, pour Arléa. Camille Brunel représentera Alma, et Estelle-Sarah Bulle sera aux côtés de Liana Levi. Pour Finitude, la rentrée sera incarnée par Laurent Seyer. L’Iconoclaste lance les carrières de romanciers d’Adeline Dieudonné, de Julien Cabocel et de l’auteure jeunesse Marie-Aude Murail tandis que Nil présente Joy Raffin. »
Pourquoi cette soudaine ouverture ? Elle fait vendre !
Les éditions Finitude ont remporté un succès fulgurant : leur premier ouvrage En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut devient – avec plus de 50 000 exemplaires vendus en deux mois et des traductions dans dix pays – un succès d’édition inattendu début 2016. Quelques semaines plus tard, il est lauréat 2016 du Roman des étudiants France Culture-Télérama, du Grand prix RTL-Lire et du prix Roman. France Télévisions. » Source : Wikipédia.
Le choix de l’éditeur pour une histoire légère est grave à la fois fait partie de ces romans qui font du bien à leurs lecteurs. Si cette ouverture est enthousiasmante, ne vous y fiez pas ! Le niveau attendu reste élevé. Il faut bien se positionner sur sa ligne éditoriale et surtout étonner l’éditeur, lui apporter de la nouveauté et de l’enthousiasme.
Quant à connaître les tenants et les aboutissants de cette ligne éditoriale, certains éditeurs la formulent sur leur site Internet. D’autres se taisent, préférant que les aspirants auteurs achètent leurs livres avant d’envoyer leurs manuscrits. Il faut être déjà écrivain, un peu éditeur pour saisir entre les lignes comment les ravir.
Saurez-vous relever ce défi ?
L’écriture d’un roman ne s’improvise pas. Il faut savoir définir un bon sujet, le développer et le structurer, écrire un texte agréable à lire… Et surtout être en situation de sauter sur l’opportunité quand elle se présente en ayant un ouvrage abouti. C’est-à-dire présenter un roman qui ne demande aucune correction et soit prêt à publier.
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(1) Source Livre Hebdo http://www.livreshebdo.fr/article/dossier-rentree-litteraire-2018-la-releve.
