La première profession de la chaîne des métiers du livre…
Ce n’est que très récemment que le métier d’écrivain a été pleinement reconnu en France. Et assez discrètement d’ailleurs. Depuis le 1er juillet 2012, les auteurs ont enfin accès à la formation professionnelle continue comme toutes les autres professions.
Dans une
acception courante, est écrivain celui qui tire des revenus de ses écrits. Dans
notre culture, l’écrivain est aussi un artiste, un virtuose de la langue et un
créateur qui œuvre dans le domaine de la littérature.
La définition officielle des métiers
incombe à nos institutions. Il a été défini dans la fiche E1102 du Pôle
Emploi :
L’écrivain conçoit des histoires, écrit des textes (roman,
scénario, biographie…) dans le but d’une diffusion papier, audiovisuelle ou
multimédia ou d’une représentation de spectacle. Peut écrire ou réécrire des
textes pour le compte de tiers ou d’entreprises (correspondance, formalités
administratives). Peut mettre en scène ou interpréter ses œuvres.
Consulter
la fiche métier Ecriture d’ouvrages, de livres (ROME : E1102)
La Société des Gens de Lettres (SGDL),
l’une des institutions qui encadrent la profession, ne reconnait que les
écrivains édités à compte d’éditeur (qui prend à sa charge l’intégralité des
frais d’édition). Elle exige également la publication de trois ouvrages publiés
à compte d’éditeur afin d’attribuer la qualité de sociétaire à ses nouveaux membres,
et donc, d’accepter pleinement l’adhérent dans le cercle convoité des écrivains.
La SGDL limite par ailleurs les modes de diffusion des créations de
l’écrivain et de rémunération : « personne dont les œuvres imprimées sont
diffusées par la voie du livre par des entreprises d’édition (…) et qui perçoit
à ce titre une rémunération qualifiée de droits d’auteur. », c’est-à-dire un
pourcentage sur les ventes. Ces exigences reflètent une volonté politique et
culturelle de soutenir la chaîne des métiers du livre, de défendre la qualité
de la production littéraire et de protéger ce secteur économique…
La reconnaissance des écrivains numériques n’est pas à l’ordre du jour.
On parle au mieux d’auteur multimédia. Ceux-ci utilisent en effet plusieurs
moyens de communication (photo, son, vidéo..). Le nom de cette profession perd
au passage de son prestige. Idem pour les auteurs autoédités ou encore les
auteurs éditeurs exerçant hors du circuit traditionnel de diffusion du livre.
Dans ce dernier cas, on parle seulement d’éditeur.
Si l’activité de l’écrivain est définie par la SGDL en fonction de
l’organisation de l’économie du livre, le code de la propriété intellectuelle,
lui, désacralise le livre et laisse l’opportunité aux écrivains de s’adapter
plus facilement aux mutations techniques et à la pluralité des modes de
diffusion de sa pensée : « L112-1 du C.P.I : « Les dispositions du présent code
protègent les droits des auteurs sur toutes les œuvres de l’esprit, quels qu’en
soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination.
Du plaisir au show-biz !
Comme tous les métiers de l’écriture, la profession d’écrivain peut s’exercer à temps partiel ou à temps plein ou en complément de ses activités professionnelles. Elle attire les amoureux de la littérature, de la langue française et de l’écriture, désireux de pratiquer cette discipline pour leur plaisir et leur épanouissement personnel. L’appellation « écrivain » reste une distinction sociale qui fait particulièrement rêver, car elle permet d’accéder au vedettariat et au show-biz. Il est à noter que l’écrivain n’a aucune obligation de notoriété pour exercer son métier. Il peut choisir en effet d’être un écrivain fantôme ou « nègre » littéraire ou encore un écrivain-collaborateur.
Les écrivains peuvent être spécialisés : romancier, nouvelliste, préfaciers. Comme tous les secteurs d’activités, certaines spécialisations sont plus lucratives que d’autres. Par exemple le métier d’écrivain public.
Ce métier, d’abord faiblement représenté et longtemps réputé peu lucratif, se développe-t-il désormais de façon satisfaisante : davantage de cabinets créés se pérennisent et permettent de dégager un revenu décent, à condition de consentir, au départ et tout au long de l’exploitation, un investissement personnel et financier approprié.
Les fiches métiers de L’APCE (Agence pour la création d’entreprises)
Certains auteurs rédigent des œuvres de leur propre initiative et le proposent ensuite à des éditeurs ou s’autoéditent.
D’autres réalisent des œuvres de commande à la demande d’éditeurs, de chefs d’entreprise, de personnalités ou encore de particuliers. D’autres encore prêtent leur plume à ceux qui n’ont pas le temps ou les compétences nécessaires. On parle alors d’écrivain public ou encore d’écrivain-conseil.
Les écrivains symbolisent parfois un genre, une époque ou encore un courant littéraire: les écrivains voyageurs. Les écrivains maudits, surréalistes, etc.
Le support numérique est à l’origine de multiples évolutions du métier d’écrivain.
L’explosion d’Internet à fait naître de nouvelles professions : web rédacteur, community manager ; blogueur, etc. La production d’écrits concerne tous les professionnels soucieux d’acquérir une visibilité sur Interne : livres blancs, communiqué de presse, guide, blog… et toutes personnes ayant des informations à diffuser empruntant le mode narratif.
Dans ce métier, ce ne sont pas les diplômes qui garantissent la réussite, mais la compétence, les performances professionnelles et entrepreneuriales. Les écrivains doivent apprendre à vendre leurs textes.
Aujourd’hui, l’écrivain va au-devant de la demande de ses lecteurs. Il est davantage sollicité par les éditeurs : il collabore à la vente de ses ouvrages : signature en librairie, rédige régulièrement des billets sur son blog et donne de ses nouvelles à ses lecteur sur sa page Facebook… Les lecteurs souhaitent de plus en plus dialoguer en direct avec leurs auteurs préférés.
Les écrivains utilisent toutes les ressources et les opportunités du net. Certains même réussissent à obtenir des avances financières en présentant leur projet de livre sur des sites de financement participatif…
L’esprit livre s’est spécialisé dans la formation d’écrivain.
Dès 2007, L’esprit livre a développé des ateliers d’écriture en ligne s’inscrivant dans cette démarche de formation professionnelle. Les formations ont toutes été conçues en fonction de compétences rédactionnelles mentionnées dans la fiche ROME.
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