Première mission – récit d’un coaching
Décrocher un contrat d’édition pour un premier roman est exploit L’obtenir en 15 jours, c’était du jamais vu ! Aucun de mes stagiaires avant Hervé Belliot n’avait accompli une telle performance.
Bien qu’ayant des facilités et le goût d’écrire, il a constaté qu’il se perdait lui-même dans son histoire. Il a donc sollicité un coaching pour apprendre le métier d’écrivain.
Il écrivait au fil de la plume et corrigerait ses fautes d’orthographe. Il se doutait que la structure n’était pas bonne. Il lisait bien des romans mais sans parvenir à voir comment ils se fabriquaient. D’où vient cette magie qui pousse les lecteurs à lire jusqu’à la fin ? Il ignorait comment procéder malgré tous les conseils qu’il avait pu glaner. Il se demandait bien ce que « valait son texte ». Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble, Hervé Belliot, vivait à Bangkok. Nous avons donc travaillé en visioconférence, en utilisant Skype.
Au début du coaching, Hervé Belliot avait beaucoup écrit dans le cadre de son travail mais était novice dans l’écriture d’un roman.
« Je n’avais jamais rien produit de lisible. Je n’avais jamais réussi à aller très loin. Je m’arrêtais au bout d’une dizaine de pages. Je n’arrivais pas à structurer ce que je voulais faire. ».
J’étais convaincu que pour être écrivain, il fallait avoir un don, un talent. C’était une évidence. Pendant des années, je me suis mis derrière mon ordinateur et je me suis mis à écrire des choses. Je me suis rendu compte très vite que cela avait ses limites. Au bout de 20 pages, je ne me souvenais pas forcément de ce que j’avais écrit au début. IL fallait un minimum de structure et un fil directeur. Il faut procéder par ordre. L’écriture ne s’improvise pas. Elle n’est pas spontanée. Donc, il y avait forcément une méthode. C’est ce qui m’a intéressé dans le coaching. J’ai appris à structurer le roman et à le concevoir dans son intégralité et après de travailler par étape. Ce que j’étais incapable de faire avant. Ce que je retiens du coaching c’est cela : être capable de réaliser un projet de A jusqu’à Z et de pouvoir réinvestir cette méthode après dans d’autres livres.
J’ai découvert que ce qui prend le plus de temps c’est de préparer son écriture et non l’écriture elle-même. De même la relecture et les corrections prennent aussi beaucoup de temps. Plus on passe de temps dans la préparation, plus cela devient facile et agréable d’écrire ensuite. Le premier jet se fait très facilement. »
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Hervé Belliot possède le profil du stagiaire idéal
Ouvert d’esprit : aucune conviction ne vient évincer le choix d’une autre possibilité ou nuit à la compréhension d’un nouveau savoir. Il était prêt à tout essayer sans aucun préjugé. A aucun moment, il n’a contesté mes préconisations.
Humble : il a accueilli sa formation sans complaisance avec lui-même. Il a utilisé ses points forts pour agir sur ses points faibles !
Discipliné : il sait gérer son emploi du temps, définir ses priorités et s’y tenir. Ponctuel, il sait utiliser chaque minute en restant concentré et positif. L’autodiscipline n’est finalement que la mise en pratique de sa propre volonté et de ses soumettre à ses propres règles. Sans elle, pas de liberté de création.
Bosseur : il sait se mettre au travail et corriger ses textes sans rechigner. L’exigence de lui-même est l’une de ses motivations. L’effort renforce sa détermination.
Motivé : le désir s’entretient au fil des réalisations mais aussi des échanges avec le formateur. Il n’a pas fait lire ses écrits à ses proches pour ne pas être déconcentré.
Capable de décider vite : voici sans doute la marque des entrepreneurs, ceux qui osent et vont jusqu’au bout de leur démarche.
Confiant : si le plaisir d’écrire n’était pas immédiat, il sait pondérer ses impatiences. Il n’était pas là pour « consommer un cours » mais construire sa compétence et écrire son roman. Il avait confiance en ses capacités et celles de son coach.
Curieux : grand lecteur, il a su mettre des mots sur ce qu’il avait envie d’apprendre. Ses questions et ses attentes ont permis de choisir des contenus de formation complémentaire.
Si vous avez envie de suivre un coaching sans posséder tout à fait le profil d’Hervé Belliot, ne vous désolez pas : on apprend aussi à apprendre chemin faisant. Il suffit d’être actif et assidu.
Hervé Belliot a effectué son coaching en 6 mois au lieu d’un an. Là encore c’était du jamais vu. Outre les savoirs à acquérir, il est nécessaire de prendre du recul, de « mûrir » intellectuellement. Là aussi, chez lui le processus était accéléré compte tenu de ses aptitudes à apprendre et de son profil.
Ensemble, nous avons revu la configuration générale de son histoire ; ce qui lui semblait primordial d’aborder et pourquoi. Je lui ai appris une méthode de travail : le séquencier. Il a intégré comment il fallait s’y prendre pour rythmer son texte et taquiner le « page turner », c’est-à-dire rendre la lecture addictive. Nous avons orienté les travaux d’écriture en référence aux manuels d’Yves Lavandier pour la structure et concernant le style, les ouvrages d’Antoine Albalat, entre autres. Nous avons aussi planché sur le marketing éditorial : la quatrième de couverture et le résumé afin de provoquer le coup de cœur. Et c’est ce qu’il s’est passé.